Vendredi soir, Le Zénith de Nancy accueillait Les Insus dans le cadre de la longue tournée intitulée Dernier Appel. Un amphithéâtre plein comme un œuf, et un public aux anges !
Ah, le Zénith de Nancy en plein air ! Ma première fois, c’était pour les Gun’s N’ Roses, puis Brian May et Suicidal Tendencies ! Je vous laisse deviner l’année, j’ai honte, mais j’assume… A mon grand désespoir, j’ai loupé System Of A Down il y a juste deux semaines !!! Le concert était prévu à 20h00, mais à 20 h 50, le public continue à affluer alors que la 1ère partie débute. Il s’agit de Malo’ (n’oubliez pas l’apostrophe, il a l’air d’y tenir !) qui évolue dans la pop et la folk. Nous entendrons sans doute parler de lui ! Il sort son premier album ce jour justement, et si ça vous dit, il s’intitule « BE / ÊTRE ». Pendant que j’écris ces lignes, accoudé aux barrières côté cour, avec vue imprenable sur les coulisses, qui vois-je passer l’air de rien en backstage clope au bec ? Ben, Jean-Louis tiens…
Je ne vous ai pas dit au fait… Mais ce soir c’est Les Insus, et l’ambiance qui va bien est au rdv ! Entre les bocks de bière et les t-shirts Deep Purple, les tatouages qui s’exhibent, et 25 000 personnes qui, pour la plupart, n’ont jamais eu la chance de voir téléphone en vrai ! Ils font durer le plaisir, je vous assure ! Ça siffle, ça crie, ça hurle dans la fosse. Ça fait juste 30 ans qu’on le répète : on en veut ! Je ne sais pas vous, mais pour moi Les Insus, c’est l’occasion inespérée de voir enfin Téléphone ! Comme beaucoup, j’ai grandi avec leur musique, alors que le groupe n’existait plus, à l’ombre d’un frère aîné, fan de la première heure, qui lui les a vus, et pas qu’une fois ! C’est pas que le chanteur était mort (comme pour Nirvana), ou définitivement fâché avec son frère (comme chez Oasis), c’est juste qu’ils étaient là, mais pas ensemble ! Si c’est pas de la frustration, ça ! Alors, imaginez comme ça peut trépigner dans la fosse ! Ça y est, ça commence ! « Crache Ton Venin » mon ami, et ils ne mettent pas 3 min à emballer tout le monde ! Ça prend à peine 3 secondes ! Vous savez où je suis ?? À la boum du lycée, et le groupe c’est les copains de la classe d’à côté ! Nous gueulons dans « L’Hygiaphone », tellement on est content de les voir ! Et la seule question qui me vient, c’est pourquoi j’ai pris 30 ans et pas eux ???!!!
Peut-être, parce qu’à force de chanter laissez moi vivre ma vie, ils l’ont fait et le revendiquent encore haut et fort. Ils enchaînent un « Fait Divers » endiablé, mené par un batteur excellentissime, genre Paul Bonham, alors que Bertignac profite d’une pause entre deux morceaux pour faire riffer sa gratte qui le démange ! Ça se voit ! Un p’tit coup de Led Zep ??? C’est Aubert qui lui demande, mais c’est encore mieux que ça avec « Argent Trop Cher » ! « La Bombe Humaine » suit et Jean Louis laisse la fosse entonner le premier couplet. La nuit est cruelle paraît il, mais pas ce soir, elle est belle et joyeuse, comme ça n’existe que quand on a 15 ans ! Une ovation suit quand on nous « présente » le groupe, puis c’est Bertignac qui prend le micro en nous racontant l’histoire d’une petite… Rien que d’y penser, deux jours plus tard, j’en ai encore des frissons ! Nous lançons alors une partie de « Flipper », ambiancée et chaloupée, et notre Jean Louis, raccord, se trémousse façon L’I(ggy)guane. « Métro, C’est Trop » est envoyé sans faiblir une seconde, ni sur scène, ni dans la fosse ! Et quand arrive le quart d’heure unplugged, eh ben on est bien tous là, on dirait la Fête de la Musique, vous savez le petit groupe sympa qu’on découvre au détour d’une ruelle, et qui l’espace de deux chansons vous fait oublier le monde qui tourne, vous fait sentir unique, le silence dans la tête et le bruit au dehors ! Si c’est pas la liberté et le bonheur ça mes amis !
La soirée se poursuit avec « Le Jour S’Est Levé » et « Dure Limite » est envoyé dans la foulée. « Ce Que Je Veux » est toujours aussi survolté, avec un batteur mutant et des riffs ravageurs ! Tout ça nous emmène directement à « New York Avec Toi », et de là nous rêvons « d’Un Autre Monde » ! Ils nous font alors le coup d’un au revoir, mais quand on vient voir Téléphone, évidemment qu’on rappelle ! YEAAAAHHH !!! « Ça, C’est Vraiment Toi » !!! 30 ans plus tard, tout ce qu’on se demande avec les copains : « mais qu’est-ce que ça devait être à l’époque ?? ». Des potes qui s’éclatent et sont là juste pour le plaisir. Qui ont du se dire quand ils étaient jeunes : « chiche, qu’on fait un groupe de rock », et ils l’ont fait ! 40 ans plus tard, toujours ébahis du plaisir qu’ils prennent, et sans doute aussi du bonheur qu’ils nous procurent, Les Insus nous ont offert un concert de maboul, un vrai beau concert de ce rock qui m’a fait dire, toujours il y a 30 ans, avachi dans la chambre de mon frère, c’est ÇA !!!
Le Zénith
Les Insus + Malo’
Le 23 Juin 2017 – Nancy (54)
Notre avis :
Vendredi soir, Le Zénith de Nancy accueillait Les Insus dans le cadre de la longue tournée intitulée Dernier Appel. Un amphithéâtre plein comme un œuf, et un public aux anges !
Ah, le Zénith de Nancy en plein air ! Ma première fois, c’était pour les Gun’s N’ Roses, puis Brian May et Suicidal Tendencies ! Je vous laisse deviner l’année, j’ai honte, mais j’assume… A mon grand désespoir, j’ai loupé System Of A Down il y a juste deux semaines !!! Le concert était prévu à 20h00, mais à 20 h 50, le public continue à affluer alors que la 1ère partie débute. Il s’agit de Malo’ (n’oubliez pas l’apostrophe, il a l’air d’y tenir !) qui évolue dans la pop et la folk. Nous entendrons sans doute parler de lui ! Il sort son premier album ce jour justement, et si ça vous dit, il s’intitule « BE / ÊTRE ». Pendant que j’écris ces lignes, accoudé aux barrières côté cour, avec vue imprenable sur les coulisses, qui vois-je passer l’air de rien en backstage clope au bec ? Ben, Jean-Louis tiens…
Je ne vous ai pas dit au fait… Mais ce soir c’est Les Insus, et l’ambiance qui va bien est au rdv ! Entre les bocks de bière et les t-shirts Deep Purple, les tatouages qui s’exhibent, et 25 000 personnes qui, pour la plupart, n’ont jamais eu la chance de voir téléphone en vrai ! Ils font durer le plaisir, je vous assure ! Ça siffle, ça crie, ça hurle dans la fosse. Ça fait juste 30 ans qu’on le répète : on en veut ! Je ne sais pas vous, mais pour moi Les Insus, c’est l’occasion inespérée de voir enfin Téléphone ! Comme beaucoup, j’ai grandi avec leur musique, alors que le groupe n’existait plus, à l’ombre d’un frère aîné, fan de la première heure, qui lui les a vus, et pas qu’une fois ! C’est pas que le chanteur était mort (comme pour Nirvana), ou définitivement fâché avec son frère (comme chez Oasis), c’est juste qu’ils étaient là, mais pas ensemble ! Si c’est pas de la frustration, ça ! Alors, imaginez comme ça peut trépigner dans la fosse ! Ça y est, ça commence ! « Crache Ton Venin » mon ami, et ils ne mettent pas 3 min à emballer tout le monde ! Ça prend à peine 3 secondes ! Vous savez où je suis ?? À la boum du lycée, et le groupe c’est les copains de la classe d’à côté ! Nous gueulons dans « L’Hygiaphone », tellement on est content de les voir ! Et la seule question qui me vient, c’est pourquoi j’ai pris 30 ans et pas eux ???!!!
Peut-être, parce qu’à force de chanter laissez moi vivre ma vie, ils l’ont fait et le revendiquent encore haut et fort. Ils enchaînent un « Fait Divers » endiablé, mené par un batteur excellentissime, genre Paul Bonham, alors que Bertignac profite d’une pause entre deux morceaux pour faire riffer sa gratte qui le démange ! Ça se voit ! Un p’tit coup de Led Zep ??? C’est Aubert qui lui demande, mais c’est encore mieux que ça avec « Argent Trop Cher » ! « La Bombe Humaine » suit et Jean Louis laisse la fosse entonner le premier couplet. La nuit est cruelle paraît il, mais pas ce soir, elle est belle et joyeuse, comme ça n’existe que quand on a 15 ans ! Une ovation suit quand on nous « présente » le groupe, puis c’est Bertignac qui prend le micro en nous racontant l’histoire d’une petite… Rien que d’y penser, deux jours plus tard, j’en ai encore des frissons ! Nous lançons alors une partie de « Flipper », ambiancée et chaloupée, et notre Jean Louis, raccord, se trémousse façon L’I(ggy)guane. « Métro, C’est Trop » est envoyé sans faiblir une seconde, ni sur scène, ni dans la fosse ! Et quand arrive le quart d’heure unplugged, eh ben on est bien tous là, on dirait la Fête de la Musique, vous savez le petit groupe sympa qu’on découvre au détour d’une ruelle, et qui l’espace de deux chansons vous fait oublier le monde qui tourne, vous fait sentir unique, le silence dans la tête et le bruit au dehors ! Si c’est pas la liberté et le bonheur ça mes amis !
La soirée se poursuit avec « Le Jour S’Est Levé » et « Dure Limite » est envoyé dans la foulée. « Ce Que Je Veux » est toujours aussi survolté, avec un batteur mutant et des riffs ravageurs ! Tout ça nous emmène directement à « New York Avec Toi », et de là nous rêvons « d’Un Autre Monde » ! Ils nous font alors le coup d’un au revoir, mais quand on vient voir Téléphone, évidemment qu’on rappelle ! YEAAAAHHH !!! « Ça, C’est Vraiment Toi » !!! 30 ans plus tard, tout ce qu’on se demande avec les copains : « mais qu’est-ce que ça devait être à l’époque ?? ». Des potes qui s’éclatent et sont là juste pour le plaisir. Qui ont du se dire quand ils étaient jeunes : « chiche, qu’on fait un groupe de rock », et ils l’ont fait ! 40 ans plus tard, toujours ébahis du plaisir qu’ils prennent, et sans doute aussi du bonheur qu’ils nous procurent, Les Insus nous ont offert un concert de maboul, un vrai beau concert de ce rock qui m’a fait dire, toujours il y a 30 ans, avachi dans la chambre de mon frère, c’est ÇA !!!
Report : Vincent W.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Le Zénith de Nancy, Les Insus, Malo', Nancy