Edition 2017 Avec :La Punkaravane, Red Cardell, Les Fatals Picards, Soviet Supreme et Elisa Do Brazil
20 mai 2017 Style : Rock celte, Rock drôle, Electro etc. Lieu : Bretagne, Cuguen (35)
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S. et Estelle R.
Rendez-vous à Cuguen, en Bretagne, rue du Menhir (ça ne s’invente pas ! ) pour accéder au site du Festival Les Chertt’Electriks qui accueillait cette année encore un peu plus de têtes d’affiche que l’année précédente. En lieu et place du Punk des cavernes des Ramoneurs de Menhir, c’était d’autres troublions qui nous proposaient d’écouter de la bonne musique, sans se prendre forcément au sérieux de bout en bout du Festival. Avec Les Fatals Picards et les Soviet Suprem, on avait en effet de quoi s’attendre à tout sauf à une seule minute de sérieux !
Pour ouvrir le bal, sept musiciens originaires de Château-Thierry, dont le registre se mélange entre chanson, ska et punk. Des chansons à texte pour une orchestration bien cuivrée, de quoi mettre une ambiance de fou à n’importe quel festival ! LA PUNKARAVANE n’a, semble-il, pas déçu les festivaliers. Semble-t-il, car malheureusement, on est arrivé après la bataille, ayant dû passer avant par un autre concert, celui des Gris Chien, à Dol de Bretagne. Avec toutes nos excuses à Rafi et sa bande !
C’est donc avec RED CARDELL, qu’on a réellement débuté la soirée. On ne présente plus ces finistériens originaires de Quimper, qui ont su donner depuis 25 ans une image totalement nouvelle à la musique celte, qui avant eux, ressemblait encore à Try Yann et Alan Stivell. Quelques boucles electro plus tard, et les Red Cardell avaient retourné le genre à leur avantage, faisant de leurs origines bretonnes une force et une différence sur la scène Rock alternative ! Après avoir multiplié les expériences avec notamment le Celtic Social Club, les Red Cardell sont ce soir de retour aux sources en proposant un set 100 % Red Cardell, pour lequel le groupe a puisé dans son passé, mais aussi dans son dernier opus, Un Monde tout à l’envers, leur 17e album à ce jour. Sur le devant de la scène, le chanteur guitariste Jean-Pierre Riou, au centre, et l’accordéoniste Jean-Michel Moal à gauche. Ils sont accompagnés d’un bassiste-guitariste, Pierre Sangra et d’un batteur (Hibu Corbel). Évidemment, c’est le moment sérieux de la soirée, qui mélange technicité et harmonies musicales, bien loin du délire festif qui s’est emparé de la scène avant eux, et qui va vite reprendre le dessus, avec l’arrivée des Rockeurs picards. Pour les amateurs de Rock celtique, ce concert des Red Cardell est pourtant un moment rare, qui mêle passion, émotion et excitation pendant plus d’une heure de sons live d’une belle intensité ! Une très belle prestation !
Trêves de – non – plaisanteries, le festival reprend le fil de son programme dans la lumière singulière d’un soleil couchant particulièrement beau sur les gros nuages noirs et menaçants. Dans une ambiance Country Club, les 4 musiciens préparent eux-mêmes leur scène et leurs balances, habillés d’un petit gilet très propret de collègiens américains, marqué des armoiries du Fatal Country Club. Et c’est avec le single A l’amour, à l’Armor que le groupe débute son concert, histoire de mettre les deux pieds dans le plat, assumant haut et fort leur refrain… » Dans tous les concerts de Rammstein à Céline Dion. Y’aura toujours un con avec un drapeau breton ! ». Ce n’est à cet instant que le début de cette avalanche de provocation gratuite que Paul, le chanteur, va entretenir tout au long de ce concert. Bien sûr, l’ambiance reste bon enfant, et le public s’amuse de ses blagues à deux balles. A ce niveau, on a largement dépassé le 2e degré… Et entre deux blagues, le groupe déroule son set, avec des titres issus pour beaucoup du dernier album, à la fois drôle et grave, comme ce Tais-toi et creuse, tellement vrai ! Et bien entendu, ils reviennent aussi sur leurs anciens tubes, extrais pour partie de l’époque Pamplemousse mécanique.
Ils nous offrent ainsi un excellent Bernard Lavilliers, sur un rythme aussi musclé que le personnage dont ils s’inspirent, L’Amour à la française (souvenir de leur passage surréaliste au concours Eurovision en 2007) ou encore une version originale de Mon père était tellement de gauche, Paul laissant alors son micro au batteur. La chanson se terminant en forme de vision d’un futur qui nous a rattrapé… « Mon père était tellement de gauche, que lorsqu’il est parti, La gauche est partie avec lui…. » !
Impossible après un tel délire de retrouver une quelconque forme de sérieux ! Et les programmateurs du Festival ne s’y sont pas trompés. Ils ont décidé d’enchainer Les Fatals Picards avec les Soviet Suprême. Belle transition avec Mon père était tellement de gauche et Fils de P. (Vladimir Poutine)… puisque le show du SOVIET SUPREM s’inspire de bout en bout de l’histoire passée du Bolchévisme. Sur scène, pas une tchetvertis de sérieux : John Lénine et Sylvester Staline nous entrainent dans leur nouvelle campagne électorale, baptisée « En Marx« … et assurent le show pendant qu’en fond de scène Dj Croûte Chef, Emilio Stradivarius, Cyrilik Saxo et Yougo Chavez assure le son qui mêle Folklore soviétique et Rock occidental.
Les fans de Java auront bien sûr reconnu sous les traits de Sylvester, mister R.Wan. Et du coté de John Lenine, c’est Toma de La Caravane Passe qui assure le flow. Avec ces deux fous « slamant », on reconstruit le mur de Berlin, le pacte de Varsovie et le Bloc de l’Est dans la même soirée. Par contre, pas question de guerre froide ce soir, il fait chaud chaud chaud au milieu d’une foule qui fait les aller/retour entre le stand de la « Baïsson » et le devant de la scène alimenter la chaleur ambiante !
Et c’est ELISA DO BRAZIL, la DJ parisienne d’origine brésilienne qui a la charge d’assurer la fin de soirée, dans une ambiance Drum’n’Bass propice à évacuer les vapeurs d’alcool accumulées tout au long de la soirée ! Résultat garanti !
Merci aux organisateurs et aux bénévoles qui ont participé à la réussite de cette journée exceptionnelle ! A l’année prochaine avec encore plein de nouvelles surprises !
Festival Les Chertt’Electriks
Edition 2017
Avec : La Punkaravane, Red Cardell, Les Fatals Picards, Soviet Supreme et Elisa Do Brazil
20 mai 2017
Style : Rock celte, Rock drôle, Electro etc.
Lieu : Bretagne, Cuguen (35)
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S. et Estelle R.
C’est donc avec RED CARDELL, qu’on a réellement débuté la soirée. On ne présente plus ces finistériens originaires de Quimper, qui ont su donner depuis 25 ans une image totalement nouvelle à la musique celte, qui avant eux, ressemblait encore à Try Yann et Alan Stivell. Quelques boucles electro plus tard, et les Red Cardell avaient retourné le genre à leur avantage, faisant de leurs origines bretonnes une force et une différence sur la scène Rock alternative ! Après avoir multiplié les expériences avec notamment le Celtic Social Club, les Red Cardell sont ce soir de retour aux sources en proposant un set 100 % Red Cardell, pour lequel le groupe a puisé dans son passé, mais aussi dans son dernier opus, Un Monde tout à l’envers, leur 17e album à ce jour. Sur le devant de la scène, le chanteur guitariste Jean-Pierre Riou, au centre, et l’accordéoniste Jean-Michel Moal à gauche. Ils sont accompagnés d’un bassiste-guitariste, Pierre Sangra et d’un batteur
(Hibu Corbel). Évidemment, c’est le moment sérieux de la soirée, qui mélange technicité et harmonies musicales, bien loin du délire festif qui s’est emparé de la scène avant eux, et qui va vite reprendre le dessus, avec l’arrivée des Rockeurs picards. Pour les amateurs de Rock celtique, ce concert des Red Cardell est pourtant un moment rare, qui mêle passion, émotion et excitation pendant plus d’une heure de sons live d’une belle intensité ! Une très belle prestation !
Trêves de – non – plaisanteries, le festival reprend le fil de son programme dans la lumière singulière d’un soleil couchant particulièrement beau sur les gros nuages noirs et menaçants. Dans une ambiance Country Club, les 4 musiciens préparent eux-mêmes leur scène et leurs balances, habillés d’un petit gilet très propret de collègiens américains, marqué des armoiries du Fatal Country Club. Et c’est avec le single A l’amour, à l’Armor que le groupe débute son concert, histoire de mettre les deux pieds dans le plat, assumant haut et fort leur refrain… » Dans tous les concerts de Rammstein à Céline Dion. Y’aura toujours un con avec un drapeau breton ! ». Ce n’est à cet instant que le début de cette avalanche de provocation gratuite que Paul, le chanteur, va entretenir tout au long de ce concert. Bien sûr, l’ambiance reste bon enfant, et le public s’amuse de ses blagues à deux balles. A ce niveau, on a largement dépassé le 2e degré… Et entre deux blagues, le groupe déroule son set, avec des titres issus pour beaucoup du dernier album, à la fois drôle et grave, comme ce Tais-toi et creuse, tellement vrai ! Et bien entendu, ils reviennent aussi sur leurs anciens tubes, extrais pour partie de l’époque Pamplemousse mécanique.
Ils nous offrent ainsi un excellent Bernard Lavilliers, sur un rythme aussi musclé que le personnage dont ils s’inspirent, L’Amour à la française (souvenir de leur passage surréaliste au concours Eurovision en 2007) ou encore une version originale de Mon père était tellement de gauche, Paul laissant alors son micro au batteur. La chanson se terminant en forme de vision d’un futur qui nous a rattrapé… « Mon père était tellement de gauche, que lorsqu’il est parti, La gauche est partie avec lui…. » !
Impossible après un tel délire de retrouver une quelconque forme de sérieux ! Et les programmateurs du Festival ne s’y sont pas trompés. Ils ont décidé d’enchainer Les Fatals Picards avec les Soviet Suprême. Belle transition avec Mon père était tellement de gauche et Fils de P. (Vladimir Poutine)… puisque le show du SOVIET SUPREM s’inspire de bout en bout de l’histoire passée du Bolchévisme. Sur scène, pas une tchetvertis de sérieux : John Lénine et Sylvester Staline nous entrainent dans leur nouvelle campagne électorale, baptisée « En Marx« … et assurent le show pendant qu’en fond de
scène Dj Croûte Chef, Emilio Stradivarius, Cyrilik Saxo et Yougo Chavez assure le son qui mêle Folklore soviétique et Rock occidental.
Les fans de Java auront bien sûr reconnu sous les traits de Sylvester, mister R.Wan. Et du coté de John Lenine, c’est Toma de La Caravane Passe qui assure le flow. Avec ces deux fous « slamant », on reconstruit le mur de Berlin, le pacte de Varsovie et le Bloc de l’Est dans la même soirée.
Par contre, pas question de guerre froide ce soir, il fait chaud chaud chaud au milieu d’une foule qui fait les aller/retour entre le stand de la « Baïsson » et le devant de la scène alimenter la chaleur ambiante !
Et c’est ELISA DO BRAZIL, la DJ parisienne d’origine brésilienne qui a la charge d’assurer la fin de soirée, dans une ambiance Drum’n’Bass propice à évacuer les vapeurs d’alcool accumulées tout au long de la soirée ! Résultat garanti !
Merci aux organisateurs et aux bénévoles qui ont participé à la réussite de cette journée exceptionnelle ! A l’année prochaine avec encore plein de nouvelles surprises !
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On a eu très chaud !