The H.O.S.T. – Sound The Charge

Après « Love, birth and disillusions » en 2011, Le quatuor marseillais The H.O.S.T. a récidive en avril dernier en sortant un second album studio baptisé Sound The Charge. Un album de Rock et de Folk, imaginé par Jullien Arniaud (guitare, chant, claviers), Thomas Campion (batterie, percussions, choeurs), Vincent Fraschina (basse, choeurs), et Franck Etna ( Guitar side et choeurs), le petit nouveau de la formation.

Fort de ses expériences scéniques en première partie de noms aussi prestigieux que Peter Doherty, Johnny Winter, Les Hyènes ou encore Skip The Use, le groupe a fait évoluer sa musique en s’appuyant notamment sur les compétences de Ken Stringfellow, connu comme musicien et arrangeur, au sein de formations célèbres telles que les Posies ou REM.

Pas si loin, dans l’esprit, de Hey You, leur premier titre en 2008 (sur Burning Altamont), Sound The Charge révèle tout de même un son d’une grande force, plein de nuances et de variations de rythmes. Une vrai maturité, un épanouissement en quelque sorte ! Chaque titre se distingue par une mélodie singulière et un refrain attractif (Repear, March…), le tout dans une orchestration simple et efficace. Les arrangements sont excellents et donnent de la profondeur, de puissance à chaque titre. Un son très pro. La voix de Jullien Arniaud, sur des textes en anglais, peut être aussi bien mélodique que rageuse (L’Aiglon, Why Would I, Moriarty…). Le tout apportant une dimension internationale au petit groupe marseillais, qu’on pourrait facilement rapprocher de ses aînés anglosaxons auxquels le groupe tire ses influences (Queens of the Stone Age, Pearl Jam…). The H.O.S.T. élargit d’ailleurs souvent son spectre musical sur ce nouvel album, en se rapprochant du Rock progressif, du Grunge ou du Stoner, comme sur le titre Stones From The Storm.

Avec cet album fleuve composé de 13 titres, The H.O.S.T. nous offre de multiples occasions d’apprécier la richesse de leur musique, qu’on rapprocherait sans hésiter de groupes tels que Foo Fighters, de par leur capacité à schématiser la musique, la réduire à sa plus simple expression, pour en faire ressortir l’essentiel.

Un album mené tambours battants – with drums beating – sur les Highways du Rock’n’Roll. Efficacité absolue !