2016 – 6 titres – 34’14 Label : Autoprod Style : Electro Pop Dark Origine : France, Centre-Val de Loire, Tours Date de sortie du EP : 27 avril 2016
Notre avis :
par Mike S.
Auteur d’un premier album Glimmer en 2009, plus orienté Trance Ambiant, Haxis poursuit, depuis, son exploration du monde souterrain de l’Electro Pop sous la forme de EP, avec The Inner Fight en 2014 et, cette année, City Light, leur nouveau petit bijou électronique.
Composé de 5 titres, ce EP contient en fin de course, en titre bonus, un remixe de Engel de Rammstein (téléchargement libre sur Bandcamp), montrant des capacités d’adaptation à des univers parallèles encore plus agressifs.
Mais le fond de commerce de Haxis se situe plutôt autour d’une forme d’Electro Dark Wave, à la fois dynamique (comme le single City Light ou Fun Fair) et mélancolique, tel que sur l’hypnotique Glide rappelant au passage, à bien des égards, des groupes qui ont bercé ma jeunesse dans les années 80 et qui ont su poser des bases solides pour la suite de ce genre (Depeche Mode, P.I.L., Camouflage, Visage…).
C’est par contre avec les moyens du XXIe siecle que le groupe élabore ses compositions et ses arrangement permettant ainsi de se rapprocher d’une scène electro actuelle comme Kavinsky ou encore Daft Punk. La pochette du EP a aussi un petit coté vintage 90’s à la fois kitche et énigmatique, tout comme la voix robotisée le plus souvent.
Le single City Lights est mis en image dans un clip sombre et inquiétant, tourné en Californie, dans les Cités emblématiques de Los Angeles et San Francisco. On pense au film Collateral, un peu, au clip Daf Funk de Daft Punk beaucoup.
C’est sur les compositions les plus lentes qu’on apprécie le plus Haxis, pour ses côtés Revival 80 non dissimulés. Le planant Dancers s’illustre particulierement dans cette description « retro rococo ». Les titres les plus dynamiques ayant quelque chose de presque trop conventionnels paradoxalement. Just Mad se situant à la frontière des deux, on y apprécie le style ambiant sur des rythmes semi rapides.
Haxis a le talent de créer des atmosphères et des images, pour provoquer sur son auditeur des émotions. Ce n’est pas donné à tout le monde. City Lights est une collection de couleurs musicales cybernétiques des plus variées qui vous envoie dans un espace totalement intemporel, mystérieux et plutôt séduisant.
Haxis – City Lights
2016 – 6 titres – 34’14
Label : Autoprod
Style : Electro Pop Dark
Origine : France, Centre-Val de Loire, Tours
Date de sortie du EP : 27 avril 2016
Notre avis :
par Mike S.
Auteur d’un premier album Glimmer en 2009, plus orienté Trance Ambiant, Haxis poursuit, depuis, son exploration du monde souterrain de l’Electro Pop sous la forme de EP, avec The Inner Fight en 2014 et, cette année, City Light, leur nouveau petit bijou électronique.
Composé de 5 titres, ce EP contient en fin de course, en titre bonus, un remixe de Engel de Rammstein (téléchargement libre sur Bandcamp), montrant des capacités d’adaptation à des univers parallèles encore plus agressifs.
Mais le fond de commerce de Haxis se situe plutôt autour d’une forme d’Electro Dark Wave, à la fois dynamique (comme le single City Light ou Fun Fair) et mélancolique, tel que sur l’hypnotique Glide rappelant au passage, à bien des égards, des groupes qui ont bercé ma jeunesse dans les années 80 et qui ont su poser des bases solides pour la suite de ce genre (Depeche Mode, P.I.L., Camouflage, Visage…).
C’est par contre avec les moyens du XXIe siecle que le groupe élabore ses compositions et ses arrangement permettant ainsi de se rapprocher d’une scène electro actuelle comme Kavinsky ou encore Daft Punk. La pochette du EP a aussi un petit coté vintage 90’s à la fois kitche et énigmatique, tout comme la voix robotisée le plus souvent.
Le single City Lights est mis en image dans un clip sombre et inquiétant, tourné en Californie, dans les Cités emblématiques de Los Angeles et San Francisco. On pense au film Collateral, un peu, au clip Daf Funk de Daft Punk beaucoup.
C’est sur les compositions les plus lentes qu’on apprécie le plus Haxis, pour ses côtés Revival 80 non dissimulés. Le planant Dancers s’illustre particulierement dans cette description « retro rococo ». Les titres les plus dynamiques ayant quelque chose de presque trop conventionnels paradoxalement. Just Mad se situant à la frontière des deux, on y apprécie le style ambiant sur des rythmes semi rapides.
Haxis a le talent de créer des atmosphères et des images, pour provoquer sur son auditeur des émotions. Ce n’est pas donné à tout le monde. City Lights est une collection de couleurs musicales cybernétiques des plus variées qui vous envoie dans un espace totalement intemporel, mystérieux et plutôt séduisant.
Site officiel / Facebook / Bandcamp
Tracklist :
1. City Lights 03:25
2. Glide 04:10
3. Dancers 05:01
4. Just Mad 03:53
5. Fun Fair 04:43
6. Bonus – Engel (Rammstein Remixe)