Date : 6 octobre 2000
Lieu : Sannois (95)
Cadre : L’EMB
Par Mike S. / Mélissa T.
C’est dans les Terres du groupe, le 95, à Sannois précisément (EMB), que nous avons branché notre micro pour poser quelques questions à Didier Wampas, quelques heures avant que le groupe monte sur scène, pour présenter les chansons de leur 7e album, baptisé Kiss.
1/4 – Est-ce qu’on peut vivre aujourd’hui en France, en vendant des disques de punk ?
Didier Wampas : Je sais pas. Moi, j’ai jamais essayé d’en vivre. Peut-être… mais j’en sais rien. On n’a jamais essayé. On pourrait, mais moi j’ai toujours travaillé à coté. J’ai pas envie. Pour moi, c’est pas un métier ce que je fais. Moi, je travaille à la RATP, tout le monde le sais, non ? oh, y a peut-être encore des gens qui savent pas 😉
2/4- Et concilier la RATP et les concerts, c’est pas facile ?
Didier W. : On s’arrange. Là j’ai bossé ce matin, et je fais le concert le soir. J’ai posé mon après-midi. Au boulot, ils savent offciellement ce que je fais. Je me débrouille, je pose des congés. Et je pose des sans-soldes quand j’en ai plus. Je suis pas privilégié, j’ai pas de droits particuliers. J’aimerais pas d’ailleurs.
3/4 – Depuis 20 ans que vous jouez, vous êtes encore influencés par des groupes ?
Didier W.: Oui, encore. Oui et non. Les Ramones, Jonathan Richman, Charles Trenet, les Beach Boys…en gros… c’est ce qui reste. Aujourd’hui, j’écoute beaucoup de musique classique. Surtout d’ailleurs.
4/4 – Dans 10 ans, vous pensez que vous serez toujours là ?
Didier W. : Oui, je pense. Je sais pas si c’est de l’orgueil de ma part, mais j’ai pas envie d’arrêter. J’ai envie de battre Charles Trenet, de toute facon 😉
Les Wampas, c’est mon premier groupe, et j’ai envie qu’il dure toujours. C’est mon rêve quand j’avais 15 ans de faire ça. J’ai eu 15 ans en 1977, j’ai découvert le Rock n’Roll. Et maintenant, je vis mon rêve. J’ai pas envie qu’il s’arrête… C’est Paul-Emile Victor, Haroun Tazief ou Cousteau. Je me sens un peu pareil : les Wampas / Commandant Cousteau = même combat 😉
Question subsidiaire : D’où êtes vous originaire ?
Didier Wampas : Non, je viens pas d’Enghien… mais de Villeneuve la Garenne. Le Batteur, Francis, avec qui on a formé le groupe au départ habite Epinay (93). Et on s’est véritablement formé sur le lac d’Enghien, le 14 juillet 1982 ! Et y’avais Kivoiron àla guitare, il était de Deuil la Barre (95) . On a beaucoup trainé a Enghien, Place de Verdun, au Bol d’Or.
Questions à Didier Wampas – 2000
Date : 6 octobre 2000 Lieu : Sannois (95) Cadre : L’EMB
Par Mike S. / Mélissa T. C’est dans les Terres du groupe, le 95, à Sannois précisément (EMB), que nous avons branché notre micro pour poser quelques questions à Didier Wampas, quelques heures avant que le groupe monte sur scène, pour présenter les chansons de leur 7e album, baptisé Kiss.
1/4 – Est-ce qu’on peut vivre aujourd’hui en France, en vendant des disques de punk ? Didier Wampas : Je sais pas. Moi, j’ai jamais essayé d’en vivre. Peut-être… mais j’en sais rien. On n’a jamais essayé. On pourrait, mais moi j’ai toujours travaillé à coté. J’ai pas envie. Pour moi, c’est pas un métier ce que je fais. Moi, je travaille à la RATP, tout le monde le sais, non ? oh, y a peut-être encore des gens qui savent pas 😉
2/4- Et concilier la RATP et les concerts, c’est pas facile ? Didier W. : On s’arrange. Là j’ai bossé ce matin, et je fais le concert le soir. J’ai posé mon après-midi. Au boulot, ils savent offciellement ce que je fais. Je me débrouille, je pose des congés. Et je pose des sans-soldes quand j’en ai plus. Je suis pas privilégié, j’ai pas de droits particuliers. J’aimerais pas d’ailleurs.
3/4 – Depuis 20 ans que vous jouez, vous êtes encore influencés par des groupes ? Didier W.: Oui, encore. Oui et non. Les Ramones, Jonathan Richman, Charles Trenet, les Beach Boys…en gros… c’est ce qui reste. Aujourd’hui, j’écoute beaucoup de musique classique. Surtout d’ailleurs.
4/4 – Dans 10 ans, vous pensez que vous serez toujours là ? Didier W. : Oui, je pense. Je sais pas si c’est de l’orgueil de ma part, mais j’ai pas envie d’arrêter. J’ai envie de battre Charles Trenet, de toute facon 😉 Les Wampas, c’est mon premier groupe, et j’ai envie qu’il dure toujours. C’est mon rêve quand j’avais 15 ans de faire ça. J’ai eu 15 ans en 1977, j’ai découvert le Rock n’Roll. Et maintenant, je vis mon rêve. J’ai pas envie qu’il s’arrête… C’est Paul-Emile Victor, Haroun Tazief ou Cousteau. Je me sens un peu pareil : les Wampas / Commandant Cousteau = même combat 😉
Question subsidiaire : D’où êtes vous originaire ? Didier Wampas : Non, je viens pas d’Enghien… mais de Villeneuve la Garenne. Le Batteur, Francis, avec qui on a formé le groupe au départ habite Epinay (93). Et on s’est véritablement formé sur le lac d’Enghien, le 14 juillet 1982 ! Et y’avais Kivoiron àla guitare, il était de Deuil la Barre (95) . On a beaucoup trainé a Enghien, Place de Verdun, au Bol d’Or.