2015 – 11 titres Label : Autoprod / 3C tour Style : Rock Origine : France, Ile de France Date de sortie de l’album : 28 septembre 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Groupe de Rock métissé depuis 1995, Debout sur le Zinc proposait des sonorités orientales et tziganes à ses débuts. Les textes, teintés de mélancolie, étaient mis en valeur par des arrangements riches, grâce aux nombreux talents de ses 7 musiciens.
Avec une expérience de 20 années aujourd’hui, le groupe s’est décidé à réorienter son travail, vers un Rock plus classique et ouvert à un plus large public. Le résultat se ressent immédiatement dans ce nouvel album, Eldorado(s).
Réalisé par Edith Fambuena (chanteuse des Valentins et réalisatrice d’albums de La Grande Sophie, Miossec, Bashung…) et mixé par Antoine Gaillé (Mademoiselle K., Julien Doré…), l’album a été enregistré « Live », tous les instruments ensemble, dans le même studio, avant que les bandes soient retravaillées de façon plus classique. Pour Eldorado(s), le groupe a vu partir deux musiciens, mais deux nouveaux ont pris leurs places. Et ainsi, la richesse des orchestrations est toujours aussi luxuriante, pleine de couleurs, de parfums et d’images.
Côté textes, Simon et Romain continuent à faire part de sujets sensibles, des sujets de société, mais aussi plus personnels. On notera bien évidemment Lampedusa, qui fait un écho plus grand que les autres, en cette période de tristesse, mais surtout de cynisme occidental (Est ce que je serai le bienvenu chez vous…). La chanson, traitée de façon Pop, résolument mélodieuse, n’enlève à rien à la profondeur du texte, qui émeut et révolte. C’est aussi dans cette chansons que le groupe extrait le titre de l’album, Eldarado(s), en référence au roman Eldorado de Laurent Gaudé sorti en 2006 (Acte sud) et à son héros Salvatore Piracci. Il en est de même avec La pleureuse, et cette vision de Femme, pas si moderne que ça, au XXIe siècle, en occident, comme en orient. Introduit par le titre C’est, l’album se montre aussi plus personnel (Le train, Le temps), et ironique (J’ai vu la lumière, Prudence). Mais ce qui est omniprésent dans cet album, c’est le jeu des guitares, qui nous font voir et entendre Debout sur le Zinc, avec d’autres yeux, d’autres oreilles (C’est, La relève, Tout n’est pas mort…).
En guise de conclusion à Eldorado(s) et à cette chronique, Itinéraire Bis, comme un bilan de 20 ans de carrière, et d’une vie riche, avec ses hauts et ses bas, mais toujours prêt à repartir sur la route encore pour 20 nouvelles années de surprises quotidiennes. Ce groupe fabriqué par la scène (plus de 2000 concerts), nous livre avec Eldorado(s), une de ses meilleures réalisations studio.
Debout sur le Zinc – Eldorado(s)
2015 – 11 titres
Label : Autoprod / 3C tour
Style : Rock
Origine : France, Ile de France
Date de sortie de l’album : 28 septembre 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Groupe de Rock métissé depuis 1995, Debout sur le Zinc proposait des sonorités orientales et tziganes à ses débuts. Les textes, teintés de mélancolie, étaient mis en valeur par des arrangements riches, grâce aux nombreux talents de ses 7 musiciens.
Avec une expérience de 20 années aujourd’hui, le groupe s’est décidé à réorienter son travail, vers un Rock plus classique et ouvert à un plus large public. Le résultat se ressent immédiatement dans ce nouvel album, Eldorado(s).
Réalisé par Edith Fambuena (chanteuse des Valentins et réalisatrice d’albums de La Grande Sophie, Miossec, Bashung…) et mixé par Antoine Gaillé (Mademoiselle K., Julien Doré…), l’album a été enregistré « Live », tous les instruments ensemble, dans le même studio, avant que les bandes soient retravaillées de façon plus classique. Pour Eldorado(s), le groupe a vu partir deux musiciens, mais deux nouveaux ont pris leurs places. Et ainsi, la richesse des orchestrations est toujours aussi luxuriante, pleine de couleurs, de parfums et d’images.
Côté textes, Simon et Romain continuent à faire part de sujets sensibles, des sujets de société, mais aussi plus personnels. On notera bien évidemment Lampedusa, qui fait un écho plus grand que les autres, en cette période de tristesse, mais surtout de cynisme occidental (Est ce que je serai le bienvenu chez vous…). La chanson, traitée de façon Pop, résolument mélodieuse, n’enlève à rien à la profondeur du texte, qui émeut et révolte. C’est aussi dans cette chansons que le groupe extrait le titre de l’album, Eldarado(s), en référence au roman Eldorado de Laurent Gaudé sorti en 2006 (Acte sud) et à son héros Salvatore Piracci. Il en est de même avec La pleureuse, et cette vision de Femme, pas si moderne que ça, au XXIe siècle, en occident, comme en orient. Introduit par le titre C’est, l’album se montre aussi plus personnel (Le train, Le temps), et ironique (J’ai vu la lumière, Prudence). Mais ce qui est omniprésent dans cet album, c’est le jeu des guitares, qui nous font voir et entendre Debout sur le Zinc, avec d’autres yeux, d’autres oreilles (C’est, La relève, Tout n’est pas mort…).
En guise de conclusion à Eldorado(s) et à cette chronique, Itinéraire Bis, comme un bilan de 20 ans de carrière, et d’une vie riche, avec ses hauts et ses bas, mais toujours prêt à repartir sur la route encore pour 20 nouvelles années de surprises quotidiennes. Ce groupe fabriqué par la scène (plus de 2000 concerts), nous livre avec Eldorado(s), une de ses meilleures réalisations studio.
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TOURNEE – OCTOBRE 2015
By Mike S. • Albums francais, Autoproductions • Tags: Debout sur le zinc