2015 – 10 titres Label :Microcultures Style : Chanson Origine : France, Paris Date de sortie de l’album : 21 juin 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Une voix et un piano, parfois une guitare classique, quelques notes de cordes (violoncelle, harpe ou de scie musicale), de bois et de cuivres, c’est le décor qu’a imaginé Catherine Watine pour son nouvel album, le premier dans la langue de Molière.
L’ambiance y est douce, ouatée, aérienne presque irréelle, doublée d’une odeur de sous-bois, à l’aube d’une belle journée de printemps. Les mots y sont murmurés, chuchotés. Le champs lexical est d’ailleurs consacré au sacre de la nature et à la poésie de Baudelaire. Les montagnes Appalaches, la dune du Pilat, un lac ombragé de saules sont autant de cadres paisibles, où Watine se met en scène. Pourtant, même dans ces lieux empreints de sérénité, rapidement les orages d’été s’invitent à la cérémonie, les cœurs chavirent, se déchirent. Avant que la neige de l’Hiver recouvre de son manteau blanc, les plaines de Flandre, avant-dernier décor de ce cantique en dix tableaux, qui s’achève sur le plateau de l’Atalaye, avec un instrumental, comme un retour au calme.
Cet opéra sauvage a été orchestré par Ian Caple (Tindersticks) et réalisé par Paul Levis (compositeur pour le théâtre) sublimant avec subtilité la magie des notes, la poésie des mots et la douceur de la voix de Catherine.
Après avoir rendu hommage à Emily Dickinson et à la poésie féminine américaine, Catherine Watine démontre, une fois encore, que les femmes ne sont pas que des muses ou qu’elle n’ont plus besoin de se cacher derrière des pseudos masculins pour être prises au sérieux. Mais au delà de cette petite note de féminisme, ce nouvel album de Watine, Atalaye, est l’incarnation de la grâce et de la délicatesse, autant dans ses textes, ses harmonies que ses arrangements élégants.
Watine – Atalaye
2015 – 10 titres
Label :Microcultures
Style : Chanson
Origine : France, Paris
Date de sortie de l’album : 21 juin 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Une voix et un piano, parfois une guitare classique, quelques notes de cordes (violoncelle, harpe ou de scie musicale), de bois et de cuivres, c’est le décor qu’a imaginé Catherine Watine pour son nouvel album, le premier dans la langue de Molière.
L’ambiance y est douce, ouatée, aérienne presque irréelle, doublée d’une odeur de sous-bois, à l’aube d’une belle journée de printemps. Les mots y sont murmurés, chuchotés. Le champs lexical est d’ailleurs consacré au sacre de la nature et à la poésie de Baudelaire. Les montagnes Appalaches, la dune du Pilat, un lac ombragé de saules sont autant de cadres paisibles, où Watine se met en scène. Pourtant, même dans ces lieux empreints de sérénité, rapidement les orages d’été s’invitent à la cérémonie, les cœurs chavirent, se déchirent. Avant que la neige de l’Hiver recouvre de son manteau blanc, les plaines de Flandre, avant-dernier décor de ce cantique en dix tableaux, qui s’achève sur le plateau de l’Atalaye, avec un instrumental, comme un retour au calme.
Cet opéra sauvage a été orchestré par Ian Caple (Tindersticks) et réalisé par Paul Levis (compositeur pour le théâtre) sublimant avec subtilité la magie des notes, la poésie des mots et la douceur de la voix de Catherine.
Après avoir rendu hommage à Emily Dickinson et à la poésie féminine américaine, Catherine Watine démontre, une fois encore, que les femmes ne sont pas que des muses ou qu’elle n’ont plus besoin de se cacher derrière des pseudos masculins pour être prises au sérieux. Mais au delà de cette petite note de féminisme, ce nouvel album de Watine, Atalaye, est l’incarnation de la grâce et de la délicatesse, autant dans ses textes, ses harmonies que ses arrangements élégants.
Facebook /Site officiel / Bandcamp
Clip : Sur la dune, extrait de l’album Atalaye.
Réalisation : Thomas Guerigen.
Dessins : Karolina Lysiak
By Mike S. • Albums francais • Tags: Watine