2015 – 12 titres Style :Hard Rock Label : Autoprod / On the Rock Origine : France, Belfort Sortie : 27 avril 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Voici 4 garçons, non pas dans le vent, mais plutôt branchés tout de même, enfin… sur du 220, du genre courant alternatif / courant continu, comme leurs grands frères australiens, dont ils tirent une bonne partie de leur style, de leurs attitudes. Arthur donne de la voix et joue de la guitare, Cédric est aussi à la guitare et parfois aux Choeurs, quant à Vincent et Tony, ils prennent respectivement les places de bassiste et de batteur. Depuis 4 ans, ils préparent, étape après étape, la sortie de ce premier album, qui va enfin voir le jour, un matin du 27 avril 2015. Dans un beau boitier digipack aux couleurs sombres et décoré de têtes de lions et d’antilopes, les douze titres de ce premier opus sont prêts à s’abattre sur la savane… ou tout au moins déjà, faire sortir le lion qui est en eux depuis toujours, celui-là même qui trône depuis 150 ans, immobile, au pied de la falaise de la citadelle de Belfort.
Plutôt inspirés par d’autres animaux, mythiques et fabuleux, de Led Zeppelin à AC/DC, de Deep Purple à Jefferson Airplanes, les 58 Shots se lancent donc dans ce format long, par un premier single imparable, au titre éponyme de l’album. You Don’t Mess With The Lion est un hymne Rock n’Roll, un peu Heavy dans les refrains et les solos de guitares. On se croirait, une fois encore, embarqué dans l’infernale machine à remonter le temps, ce genre de machine, qui vous ramène aux origines du monde, à une époque où rien n’avaient encore été tenté, pas même un solo de guitare joué avec les dents, ou une simple incursion sur l’autoroute de l’enfer. Une époque bennie, avec aucun Kravitz à l’horizon, reprenant béatement les accords et les attitudes des générations passées.
C’est ce qui rend aujourd’hui si difficile à un groupe de jouer No Need To Call Me Back sans donner à l’auditeur l’impression de déjà vu. Et cette impression demeure quasiment du début à la fin de l’album. Même si avec Do it Alright à Your time will come, le groupe ne démérite pas en technicité et en interprétation, il n’en est pas moins, sur le point de réinventer la roue, après tout le monde.
Il y a bien quelques bons moments, aux lyriques intemporels, comme We don’t have Jobs but we have Rock n Roll ou . Il y aussiShe’s a Chick With a Dick et ses incursions expérimentales, ses changements de rythmes, ses gimmicks inattendues. Et la voix fabuleuse d’Arthur tout au long de l’album.
Mais les retours en arrière commencent à me donner la nausée. Et je préfère toujours réécouter l’enragé Whole Lotta Love (ou le subtile Stairway to heaven), le psychédélique Voodoo Child ou un intégrale de Made in Japan que d’espérer qu’en 2015, un groupe de Belfort soit capable de me faire vibrer à nouveau avec les mêmes amplis et les accords. Je crois que je deviens un vieux con ! Car je sais qu’ils sont déjà nombreux à avoir adhéré au mouvement Revival soutenu par 58 Shots. Près d’un millier de Like !
Objectivement, You Don’t Mess With The LION est un album de Hard Rock, aux mélodies travaillées et aux refrains entrainants. Il ne manque que l’originalité.
58 Shots – You Don’t Mess With The LION
2015 – 12 titres
Style : Hard Rock
Label : Autoprod / On the Rock
Origine : France, Belfort
Sortie : 27 avril 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Voici 4 garçons, non pas dans le vent, mais plutôt branchés tout de même, enfin… sur du 220, du genre courant alternatif / courant continu, comme leurs grands frères australiens, dont ils tirent une bonne partie de leur style, de leurs attitudes. Arthur donne de la voix et joue de la guitare, Cédric est aussi à la guitare et parfois aux Choeurs, quant à Vincent et Tony, ils prennent respectivement les places de bassiste et de batteur. Depuis 4 ans, ils préparent, étape après étape, la sortie de ce premier album, qui va enfin voir le jour, un matin du 27 avril 2015. Dans un beau boitier digipack aux couleurs sombres et décoré de têtes de lions et d’antilopes, les douze titres de ce premier opus sont prêts à s’abattre sur la savane… ou tout au moins déjà, faire sortir le lion qui est en eux depuis toujours, celui-là même qui trône depuis 150 ans, immobile, au pied de la falaise de la citadelle de Belfort.
Plutôt inspirés par d’autres animaux, mythiques et fabuleux, de Led Zeppelin à AC/DC, de Deep Purple à Jefferson Airplanes, les 58 Shots se lancent donc dans ce format long, par un premier single imparable, au titre éponyme de l’album. You Don’t Mess With The Lion est un hymne Rock n’Roll, un peu Heavy dans les refrains et les solos de guitares. On se croirait, une fois encore, embarqué dans l’infernale machine à remonter le temps, ce genre de machine, qui vous ramène aux origines du monde, à une époque où rien n’avaient encore été tenté, pas même un solo de guitare joué avec les dents, ou une simple incursion sur l’autoroute de l’enfer. Une époque bennie, avec aucun Kravitz à l’horizon, reprenant béatement les accords et les attitudes des générations passées.
Il y a bien quelques bons moments, aux lyriques intemporels, comme We don’t have Jobs but we have Rock n Roll ou . Il y aussi She’s a Chick With a Dick et ses incursions expérimentales, ses changements de rythmes, ses gimmicks inattendues. Et la voix fabuleuse d’Arthur tout au long de l’album.
Mais les retours en arrière commencent à me donner la nausée. Et je préfère toujours réécouter l’enragé Whole Lotta Love (ou le subtile Stairway to heaven), le psychédélique Voodoo Child ou un intégrale de Made in Japan que d’espérer qu’en 2015, un groupe de Belfort soit capable de me faire vibrer à nouveau avec les mêmes amplis et les accords. Je crois que je deviens un vieux con ! Car je sais qu’ils sont déjà nombreux à avoir adhéré au mouvement Revival soutenu par 58 Shots. Près d’un millier de Like !
Objectivement, You Don’t Mess With The LION est un album de Hard Rock, aux mélodies travaillées et aux refrains entrainants. Il ne manque que l’originalité.
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