Festival Beauregard – Jour 4

Pour ce 4e jour, la météo demeure le sujet de conversation favoris en Normandie ! Même si déjà les noms de Yodelice, John Butler ou Agnès Obel commencent à envahir les discussions du coté de l’Espace Presse. Les plannings se calent, les autorisations photos s’affichent, et sur les scènes, les dernieres balances se font, alors même que les premiers rayons de soleil réapparaissent comme une prédicttion réalisée par Portishead, la veille sur leurs écrans éblouissants !

BESS Ils sont originaires du sud de la France, de Perpignan, mais quand ils jouent et chantent sur scène, ils sont anglais ! Le style emprunté à Muse coté voix, des mélodies impeccables, parfois créées et restituées sur scène à l’aide d’un simple téléphone portable… Les titres se jouent electriques ou acoustiques et sur le devant de la scène, la poignée de spectateurs déjà arrivée est super contente de ne pas avoir manqué une des premieres grandes scènes d’un groupe qui ne demande qu’à grandir. Il n’y a qu’à voir la présence et le charisme de son chanteur sur la scène de Beauregard !
(concert disponible sur CultureBox)

PORTIER DEAN Une folk song made in France, de belles composition. A surveiller de près…

SEASICK STEVE Un peu de blues pour cette derniere journée de festival. Et pas n’importe quoi ! Un vieux routard, guitariste de John Lee Hooker et un amateur de guitares faites maison. Un son terriblement Roots. Un public tres receptif ! Et un bonhomme à la joie communicative. Une barbe de Roadies, digne héritiers des harpenteurs de la route 66 et du mythique film Easy Rider !

YODELICE Aussi efficace en Festival qu’en salle grace à son 3e album Fade Away. Pour le Festival, il doit racoursir le set, ainsi que les blagues entre les titres ou les jeux avec le public (pas d’explications interminables sur le fameux Sugar Ray). Et déjà un tres grand moment de début de soirée. Enfin, s’il n’y avait pas eu cet énorme nuage venu rafraichir l’ambiance en quelques secondes, juste le temps de nous mouiller jusqu’aux os !

AGNES OBEL Surprenant concert avec une chanteuse à la voix magique qui s’accompagne au piano, alors qu »un trio à cordes vient ajouter à la magie un supplément de touche classique. Robe blanche assortie aux touches du piano avec ses multiples plis. Et le plus étonnant dans tout ça, c’est nous, le public, qui restons comme figés, hypnotisé par ce moment inoubliable, ce ensemble de toute beauté, baptisé Dorian, Aventine, The Curse ou Brother Sparrow.
(concert bientot disponible sur CultureBox)

BRETON Le chanteur parle français. Ca fait toujours son petit effet. Surtout quand on s’appelle Breton et qu’on est fan de l’écrivain surrealiste André Breton… Le groupe se souvient être déjà venu à Caen jouer devant… 40 personnes ! Etonnés donc de se retrouver ce soir devant plus de 10.000 festivaliers ! Le second album de Breton, War Room Stories, sert de colonne vertébrale au set de cette fin d’apres-midi avec ses singles electro Rock surpuissant et terriblement dansant ! Des images du concert sur les grands écrans se mêlent aux images de papillons sanglant, comme sur la pochette de l’album.

DAMON ALBARN Damon Albarn en concert ! Inoubliable ! Surtout quand l’artiste passe en revue ses périodes Blur, Gorillaz et aujourd’hui les titres de son premier album en solo ! Le tube Clint Eastwood, accompagné d’un jeu théatral nous ravit.
Le meilleur concert du Festival… jusqu’à…

PIXIES … Jusqu’au concert des Pixies, sur le fil, en toute fin de Festival ! Les organisateurs parlaient avant le concert de bouquet final ! Ce fut le cas, avec 90 mn de concert et pas loin de 40 chansons, extraites de tous les albums ! Puissant, rageur, métal, punk, à bientot 50 ans, Frank Black est toujours au top !

Article et photos : Mike S et Estelle R.

Merci à toute l’équipe du Festival et en particulier l’équipe du stand Presse.