Gil Hockman – Dolorous
2015- 11 titres
Style : Post Folk
Label : Autoprod
Pays : Afrique du Sud
Sortie : Janvier 2015
[star rating= »4.5″ max= »5″]
[hr color= »red »]
Gil Hockman, songwriter, est originaire de Johanesbourg, en Afrique du Sud. Il partage aujourd’hui sa vie, entre son pays et la capital allemande. Sa musique dépressive, est associée au mouvement Post Folk, sorte de Cold wave organique.
Ses premiers enregistrements remontent à 2011, avec un premier album Too Early in the journey, resté confidentiel. En 2013, il sort un EP (All the Things), teinté de guitares blues et de banjo, le rapprochant des ses ainés, de Léonard Cohen à Johnny Cash.
Avec ce second album, qu’il baptise Dolorous, Gil Hockman pousse son Folk dans un minimalisme extrême – un brin electro – pour laisser plus d’espace aux mots et aux émotions. Son album débute sur ces mots « Come into my world, where no-one stands next to me, The scriptures of my heart are nothing but chemistry », littérallement, » Entrez dans mon monde, là où personne ne reste pres de moi. Les Écritures de mon coeur ne sont rien que la chimie ». (White)
Le second titre, Night Bird, est plus concis dans le propos et tient en 4 vers, « She sings in the daytime, She sings in the night, All along she is waiting, Like a bird for flight« .
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Ce titre est illustré sobrement par quelques boucles electro et trois accords de guitare folk. L’interprétation de Gil Hockman est douce, mélancolique, attachante.
Ces deux titres donnent le ton de tous l’album : l’émotion est garantie à chaque titre, comme ce que savait faire Tom McRae, à l’époque de End of The World News ou de Joseph Arthur, au temps de Mercedes.
Chaque mot, chaque phrase sur ce nouvel album de Gil Hockman rime avec douleur ou avec souvenir, c’est le propre du poète que de traduire les émotions avec des mots. Et Gil Hockman le fait avec son coeur, ça se sent de la premiere à la derniere note du bien nommé Dolorous. Le dernier titre de ce disque, Newish, aurait pu être écrit par Eels, avec ces mots « Maybe a happy tune can make a happy heart« , faussement dansant, se terminant sur la grande sortie…
Dolorous est un hymne magnifique au Spleen, à la douce chaleur du vague à l’âme, au taedium vitae, un jeu dangereux qui a couté la vie à Kurt Cobain, Elliott Smith, Ian Curtis, Mark Linkous…
Bandcamp / Site officiel / Facebook
Gil Hockman – Dolorous
Gil Hockman – Dolorous
2015- 11 titres
Style : Post Folk
Label : Autoprod
Pays : Afrique du Sud
Sortie : Janvier 2015
[star rating= »4.5″ max= »5″]
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Gil Hockman, songwriter, est originaire de Johanesbourg, en Afrique du Sud. Il partage aujourd’hui sa vie, entre son pays et la capital allemande. Sa musique dépressive, est associée au mouvement Post Folk, sorte de Cold wave organique.
Ses premiers enregistrements remontent à 2011, avec un premier album Too Early in the journey, resté confidentiel. En 2013, il sort un EP (All the Things), teinté de guitares blues et de banjo, le rapprochant des ses ainés, de Léonard Cohen à Johnny Cash.
Avec ce second album, qu’il baptise Dolorous, Gil Hockman pousse son Folk dans un minimalisme extrême – un brin electro – pour laisser plus d’espace aux mots et aux émotions. Son album débute sur ces mots « Come into my world, where no-one stands next to me, The scriptures of my heart are nothing but chemistry », littérallement, » Entrez dans mon monde, là où personne ne reste pres de moi. Les Écritures de mon coeur ne sont rien que la chimie ». (White)
Le second titre, Night Bird, est plus concis dans le propos et tient en 4 vers, « She sings in the daytime, She sings in the night, All along she is waiting, Like a bird for flight« .
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Ce titre est illustré sobrement par quelques boucles electro et trois accords de guitare folk. L’interprétation de Gil Hockman est douce, mélancolique, attachante.
Ces deux titres donnent le ton de tous l’album : l’émotion est garantie à chaque titre, comme ce que savait faire Tom McRae, à l’époque de End of The World News ou de Joseph Arthur, au temps de Mercedes.
Chaque mot, chaque phrase sur ce nouvel album de Gil Hockman rime avec douleur ou avec souvenir, c’est le propre du poète que de traduire les émotions avec des mots. Et Gil Hockman le fait avec son coeur, ça se sent de la premiere à la derniere note du bien nommé Dolorous. Le dernier titre de ce disque, Newish, aurait pu être écrit par Eels, avec ces mots « Maybe a happy tune can make a happy heart« , faussement dansant, se terminant sur la grande sortie…
Dolorous est un hymne magnifique au Spleen, à la douce chaleur du vague à l’âme, au taedium vitae, un jeu dangereux qui a couté la vie à Kurt Cobain, Elliott Smith, Ian Curtis, Mark Linkous…
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