2018 – 9 titres – 41’36
Label : Ici, d’ailleurs
Style : Rock
Origine : France, IDF / Lorraine
Date de sortie de l’album : 25 mai 2018
Notre avis :
par Mike S.
10 ans que les Married Monk avaient quasiment disparu de la circulation. Tout du moins, ils ne donnaient pas de suite à leur dernier album sorti en 2008, Elephant People (Ici d’Ailleurs). Avec ce nouvel album, Christian Quermalet fait donc revivre les Married Monk, avec un nouveau line up et, à l’ambiance vintage que l’on connait déjà sur ses albums précédent, il ajoute un petit quelque chose en plus.
A la manière des Grandaddy, Mercury Rev ou Eels, The Married Monk nous emporte dans un monde parallèle, irréel, à grand renfort de claviers surannés, qui nous donnent ainsi, en plus du coté 70’s et mélancolique, celui d’un univers naïf, minimaliste, presqu’enfantin. On pourrait imaginer cet album comme la BOF d’un film de Tim Burton, du genre Big Fish, par exemple. Il y a toujours quelques de cinématographique dans les albums de The Married Monk. Cela raconte souvent une histoire, des personnages qui se croisent, des tranches de vies singulières ou totalement banales, et votre imaginaire se charge de créer les images qui vont avec.
On y trouve donc quelques chansons séduisantes par leur mélodie ou les climats créés, comme le long et lancinant Love commander strikes again. Mais on y découvre aussi des titres plus légers, plus enjoués aussi (Gravity ou 10.16 saturday night), qui font déborder les influences du groupe au delà des années 70’s, dans la période plus ludique des années 80, de Jacno à Depeche Mode. Sur Bomb on Blonde, le sujet est plus grave, avec des guitares électriques plus Rock mais les claviers démodés et les chœurs enrobent le propos, à la manière de Weezer.
On y découvre enfin, deux reprises, une de Dogbowl (Bus – 2001), et une plus ancienne, de The Cure, un vieux titre de 1982, Siamese Twins que tout le monde avait oublié, bien que faisant partie d’un des albums emblématique du groupe (Pornography). D’autant plus que la version proposée par The Married Monk est plus épurée et plus détendue, que l’originale. Totalement réappropriée.
Pour ce nouveau chapitre, autour de Christian Quermalet, le chanteur et leader historique du groupe, cette fois, le line up s’est resserré : Jean-Michel Pirès à la batterie, et un nouveau, Tom Rocton, multi-instrumentiste, qui a participé aux arrangements de cet album, pendant que F.Lor s’occupaient de travailler le son. Quant au titre choisi, si vous voulez comprendre ce Headgearalienpoo, c’est dans les paroles de Cyro’s Quest, dernier titre de leur album R/O/C/K/Y en 2001, qu’il faut aller chercher ce nom à coucher dehors…
Voilà, vous savez à peu près tout ce qu’il faut savoir sur la nouvelle galette des Married Monk, avant d’aller y jeter une oreille (ou les deux) et vous faire votre propre avis sur ce qui peut bien être le plus abordable des albums du groupe. Il aura fallu 10 ans à Christian Quermalet pour retrouver l’inspiration, mais l’album valait la peine qu’on patiente jusque là.
Facebook / Bandcamp
Line up :
Christian Quermalet
Jean-Michel Pirès
Tom Rocton
Tracklist :
01 Obnoxious One
02 Gravity
03 10.16 saturday night
04 Bus (Dogbowl cover)
05 Love commander strikes again
06 Mitte 1989
07 Bomb on Blonde
08 Siamese Twins (The Cure cover)
09 The Obnoxious Two
The Married Monk – Headgearalienpoo
2018 – 9 titres – 41’36
Label : Ici, d’ailleurs
Style : Rock
Origine : France, IDF / Lorraine
Date de sortie de l’album : 25 mai 2018
Notre avis :
par Mike S.
10 ans que les Married Monk avaient quasiment disparu de la circulation. Tout du moins, ils ne donnaient pas de suite à leur dernier album sorti en 2008, Elephant People (Ici d’Ailleurs). Avec ce nouvel album, Christian Quermalet fait donc revivre les Married Monk, avec un nouveau line up et, à l’ambiance vintage que l’on connait déjà sur ses albums précédent, il ajoute un petit quelque chose en plus.
A la manière des Grandaddy, Mercury Rev ou Eels, The Married Monk nous emporte dans un monde parallèle, irréel, à grand renfort de claviers surannés, qui nous donnent ainsi, en plus du coté 70’s et mélancolique, celui d’un univers naïf, minimaliste, presqu’enfantin. On pourrait imaginer cet album comme la BOF d’un film de Tim Burton, du genre Big Fish, par exemple. Il y a toujours quelques de cinématographique dans les albums de The Married Monk. Cela raconte souvent une histoire, des personnages qui se croisent, des tranches de vies singulières ou totalement banales, et votre imaginaire se charge de créer les images qui vont avec.
On y trouve donc quelques chansons séduisantes par leur mélodie ou les climats créés, comme le long et lancinant Love commander strikes again. Mais on y découvre aussi des titres plus légers, plus enjoués aussi (Gravity ou 10.16 saturday night), qui font déborder les influences du groupe au delà des années 70’s, dans la période plus ludique des années 80, de Jacno à Depeche Mode. Sur Bomb on Blonde, le sujet est plus grave, avec des guitares électriques plus Rock mais les claviers démodés et les chœurs enrobent le propos, à la manière de Weezer.
On y découvre enfin, deux reprises, une de Dogbowl (Bus – 2001), et une plus ancienne, de The Cure, un vieux titre de 1982, Siamese Twins que tout le monde avait oublié, bien que faisant partie d’un des albums emblématique du groupe (Pornography). D’autant plus que la version proposée par The Married Monk est plus épurée et plus détendue, que l’originale. Totalement réappropriée.
Pour ce nouveau chapitre, autour de Christian Quermalet, le chanteur et leader historique du groupe, cette fois, le line up s’est resserré : Jean-Michel Pirès à la batterie, et un nouveau, Tom Rocton, multi-instrumentiste, qui a participé aux arrangements de cet album, pendant que F.Lor s’occupaient de travailler le son. Quant au titre choisi, si vous voulez comprendre ce Headgearalienpoo, c’est dans les paroles de Cyro’s Quest, dernier titre de leur album R/O/C/K/Y en 2001, qu’il faut aller chercher ce nom à coucher dehors…
Voilà, vous savez à peu près tout ce qu’il faut savoir sur la nouvelle galette des Married Monk, avant d’aller y jeter une oreille (ou les deux) et vous faire votre propre avis sur ce qui peut bien être le plus abordable des albums du groupe. Il aura fallu 10 ans à Christian Quermalet pour retrouver l’inspiration, mais l’album valait la peine qu’on patiente jusque là.
Facebook / Bandcamp
Line up :
Christian Quermalet
Jean-Michel Pirès
Tom Rocton
Tracklist :
01 Obnoxious One
02 Gravity
03 10.16 saturday night
04 Bus (Dogbowl cover)
05 Love commander strikes again
06 Mitte 1989
07 Bomb on Blonde
08 Siamese Twins (The Cure cover)
09 The Obnoxious Two