2017 – 10 titres – 45’48 Label : earMUSIC Style : Hard Rock, Rock Progressif Origine : Angleterre, Hertford Date de sortie de l’album : 7 avril 2017
Notre avis :
Par Mike S.
En 2018, Deep Purple fêtera ses 50 ans d’existence !! A un an de l’événement, voici le groupe sur la route d’un Long Goodbye Tour pendant que les disquaires installeront en tête de gondole cet « Infinite », vingtième album – et dernier ? – du groupe. Un album qui s’inscrit dans la continuité de la discographie du groupe et produit à nouveau par Bob Ezrin, comme pour le précédent.
Le canadien Bob Ezrin est connu comme le loup blanc, pour avoir produit une multitude de monuments du Rock des 50 dernieres années, d’Aerosmith à Alice Cooper, de Pink Floyd à Lou Reed, de Telephone à Nine Inch Nails. Pas étonnant de Deep Purple ait décidé depuis 2013 d’associer leur nom à sa signature. Bien leur en a pris, car le producteur a su retrouver l’essence du groupe, la force vitale des années 70, tout en y apportant ce qu’il faut de modernité et de dynamisme pour faire passer à Deep Purple le cap du XXIe siècle.
Et c’est sans doute sa formation initiale de clavieriste qui a donné cette utilisation plus marquée des orgues dans les arrangements de ce nouvel album. On retrouve ainsi des similitudes entre Infinite et des grands classique des années 80 de Jethro Tul, comme notamment sur l’excellent titre, All I’ve Got Is You ou le single non moins passionnant,Time for Bedlam. L’arrivée de Don Airey depuis quelques années maintenant a sans doute participé aussi à donner plus de champ à cet instrument à la fois vintage, chaleureux et impétueux. Les titres sont aussi moins longs et participe à cette vivacité sur l’ensemble de l’album.
Coté textes, le groupe nous offre des chansons d’une grande puissance, marquées par son temps et son environnement. Il se place en vieux sage, au crépuscule de sa vie. Mais c’est ça les Papys du Rock ! Ils en ont vu en 70 ans d’existence et peuvent porter leur regard acéré sur notre société en décomposition (After centuries of living with nothing but my convictions, Broken fingers clawing through the walls of my incarceration).
Ne nous laissant que très peu de temps pour respirer tout au long de ces 10 titres, le groupe s’offre tout de même, deux répits avec l’émouvant The Surprising qui renoue avec le Rock progressif le plus pur, digne héritier de Child in time. Et en guise de conclusion, une cover totalement Blues – enregistrement à Nashville oblige – des Doors, le mythique Roadhouse Blues déjà repris par Status Quo, Jeff Healey Band ou encore Ministry, depuis 1970, date de naissance de la chanson. La version de Deep Purple est respectueuse de l’originale, pour ne pas dire plus puriste encore.
Pouvait-on s’attendre à un album aussi excellent de Deep Purple cinquante ans après ses débuts ? Sans doute le fruit de l’expérience et un regard nerveux sur un dénouement qui se rapproche de jour en jour.
Pour notre plus grand plaisir, le meilleur de Deep Purple depuis au moins 25 ans, depuis Perfect Strangers !
Deep Purple a récemment annoncé sa tournée «The Long Goodbye Tour », offrant des prestations live inoubliables dans les quatre coins du globe. Nous aurons la chance de les voir en France le 01 juin au Zénith de Lille, le 03 juin à Paris à l’Accor Hôtel Arena, et en tête d’affiche du Hellfest.
[hr color= »red »]
Line up :
Ian Paice – batterie (1968-1976, depuis 1984)
Ian Gillan – chant >(1969-1973, 1984-1989, depuis 1992)
Roger Glover – basse (1969-1973, depuis 1984)
Steve Morse – guitare (depuis 1994)
Don Airey – claviers (depuis 2002)
Deep Purple – Infinite
2017 – 10 titres – 45’48
Label : earMUSIC
Style : Hard Rock, Rock Progressif
Origine : Angleterre, Hertford
Date de sortie de l’album : 7 avril 2017
Notre avis :
Par Mike S.
En 2018, Deep Purple fêtera ses 50 ans d’existence !! A un an de l’événement, voici le groupe sur la route d’un Long Goodbye Tour pendant que les disquaires installeront en tête de gondole cet « Infinite », vingtième album – et dernier ? – du groupe. Un album qui s’inscrit dans la continuité de la discographie du groupe et produit à nouveau par Bob Ezrin, comme pour le précédent.
Le canadien Bob Ezrin est connu comme le loup blanc, pour avoir produit une multitude de monuments du Rock des 50 dernieres années, d’Aerosmith à Alice Cooper, de Pink Floyd à Lou Reed, de Telephone à Nine Inch Nails. Pas étonnant de Deep Purple ait décidé depuis 2013 d’associer leur nom à sa signature. Bien leur en a pris, car le producteur a su retrouver l’essence du groupe, la force vitale des années 70, tout en y apportant ce qu’il faut de modernité et de dynamisme pour faire passer à Deep Purple le cap du XXIe siècle.
Et c’est sans doute sa formation initiale de clavieriste qui a donné cette utilisation plus marquée des orgues dans les arrangements de ce nouvel album. On retrouve ainsi des similitudes entre Infinite et des grands classique des années 80 de Jethro Tul, comme notamment sur l’excellent titre, All I’ve Got Is You ou le single non moins passionnant,Time for Bedlam. L’arrivée de Don Airey depuis quelques années maintenant a sans doute participé aussi à donner plus de champ à cet instrument à la fois vintage, chaleureux et impétueux. Les titres sont aussi moins longs et participe à cette vivacité sur l’ensemble de l’album.
Coté textes, le groupe nous offre des chansons d’une grande puissance, marquées par son temps et son environnement. Il se place en vieux sage, au crépuscule de sa vie. Mais c’est ça les Papys du Rock ! Ils en ont vu en 70 ans d’existence et peuvent porter leur regard acéré sur notre société en décomposition (After centuries of living with nothing but my convictions, Broken fingers clawing through the walls of my incarceration).
Ne nous laissant que très peu de temps pour respirer tout au long de ces 10 titres, le groupe s’offre tout de même, deux répits avec l’émouvant The Surprising qui renoue avec le Rock progressif le plus pur, digne héritier de Child in time. Et en guise de conclusion, une cover totalement Blues – enregistrement à Nashville oblige – des Doors, le mythique Roadhouse Blues déjà repris par Status Quo, Jeff Healey Band ou encore Ministry, depuis 1970, date de naissance de la chanson. La version de Deep Purple est respectueuse de l’originale, pour ne pas dire plus puriste encore.
Pouvait-on s’attendre à un album aussi excellent de Deep Purple cinquante ans après ses débuts ? Sans doute le fruit de l’expérience et un regard nerveux sur un dénouement qui se rapproche de jour en jour.
Pour notre plus grand plaisir, le meilleur de Deep Purple depuis au moins 25 ans, depuis Perfect Strangers !
Line up :
Ian Gillan – chant >(1969-1973, 1984-1989, depuis 1992)
Roger Glover – basse (1969-1973, depuis 1984)
Steve Morse – guitare (depuis 1994)
Don Airey – claviers (depuis 2002)
Tracklist :